PREMIÈRE MOITIÉ DU XVII° SIÈCLE 317

d'après Cristofano Allori. Enfin les années suivantes sont occupées par l'exécution de l'Histoire de Cosme I^er, en six pièces (1655); de l'Histoire d'Abraham (1658); d'une Pieta, d'après Cigoli; de la Madone avec l'enfant Jésus et des saints, d'après Baphaël (1660) ; d'une Sainte Famille, d'après André del Sarté, et d'une Vocation de saint Pierre (1661); puis viennent une Toilette de Bcthsabée (1662); une Pieta (1665); enfin une autre Madone, d'après André del Sarté, en 1667. Cette liste pourrait être augmentée d'un certain nombre de pièces conservées au Palais-Vieux et aux Offices, mais dont la signature n'est pas accompagnée d'une date. Aussi offrent - elles moins d'intérêt que celles qui viennent d'être énumérées.

Le rival de Lefèvre, Bernardin van Hasselt, à signé les tapisseries suivantes : les Saisons, deux pièces (1643); la Flagellation (1645) ; la Décollation de saint Paul (1646); VHistoire de Tobie, quatre pièces (1648); l'Histoire d'Alexandre, d'après Melissi, cinq pièces et trois dessus de porte (1650); enfin une Histoire de Moïse, qui resta sur le métier de 1651 à 1659, et dont les cinq pièces sont conservées au mont-de-piété, à Borne.

Parmi les tentures exécutées dans l'atelier de Florence sous Ferdinand II, et ne portant pas de signature, on remarque sept panneaux de VHistoire de sainte Catherine de Sienne, destinés à la ville de Naples; cinq sujets de V Histoire de Scipion; enfin la représentation d'un Tournoi sur la place de Santa-Croce.

Rome. — Jusqu'au xvii⁰ siècle il n'avait pas été fait de tentative sérieuse pour doter la ville de Rome d'un atelier de haute lice. L'honneur de cette initiative revient au cardinal Barberini, neveu d'Urbain VIII. Après avoir recueilli à Paris et en Flandre les renseignements les plus précis sur les procédés et la technique des différents ateliers étrangers, il installe à Rome des métiers dont il confie la surveillance au Français Jacques de la Rivière, dont Je nom reçoit la forme italienne della Riviera. Deux ouvriers seulement travaillaient sous les ordres de ce tapissier, l'un flamand, l'autre d'origine française. La plus ancienne mention de l'atelier dés Barberini remonte à 1635; elle sé rapporte à une Nativité, tissée d'or et de soie, destinée à la chapelle apostolique et qui coûta 9 écus l'aune.

Jacques de la Rivière conserve la direction de l'entreprise jus-



	PREMIÈRE MOITIÉ DU XVII° SIÈCLE 317 d'après Cristofano Allori. Enfin les années suivantes sont occupées par l'exécution de l'Histoire de Cosme I^er, en six pièces (1655); de l'Histoire d'Abraham (1658); d'une Pieta, d'après Cigoli; de la Madone avec l'enfant Jésus et des saints, d'après Baphaël (1660) ; d'une Sainte Famille, d'après André del Sarté, et d'une Vocation de saint Pierre (1661); puis viennent une Toilette de Bcthsabée (1662); une Pieta (1665); enfin une autre Madone, d'après André del Sarté, en 1667. Cette liste pourrait être augmentée d'un certain nombre de pièces conservées au Palais-Vieux et aux Offices, mais dont la signature n'est pas accompagnée d'une date. Aussi offrent - elles moins d'intérêt que celles qui viennent d'être énumérées. Le rival de Lefèvre, Bernardin van Hasselt, à signé les tapisseries suivantes : les Saisons, deux pièces (1643); la Flagellation (1645) ; la Décollation de saint Paul (1646); VHistoire de Tobie, quatre pièces (1648); l'Histoire d'Alexandre, d'après Melissi, cinq pièces et trois dessus de porte (1650); enfin une Histoire de Moïse, qui resta sur le métier de 1651 à 1659, et dont les cinq pièces sont conservées au mont-de-piété, à Borne. Parmi les tentures exécutées dans l'atelier de Florence sous Ferdinand II, et ne portant pas de signature, on remarque sept panneaux de VHistoire de sainte Catherine de Sienne, destinés à la ville de Naples; cinq sujets de V Histoire de Scipion; enfin la représentation d'un Tournoi sur la place de Santa-Croce. Rome. — Jusqu'au xvii⁰ siècle il n'avait pas été fait de tentative sérieuse pour doter la ville de Rome d'un atelier de haute lice. L'honneur de cette initiative revient au cardinal Barberini, neveu d'Urbain VIII. Après avoir recueilli à Paris et en Flandre les renseignements les plus précis sur les procédés et la technique des différents ateliers étrangers, il installe à Rome des métiers dont il confie la surveillance au Français Jacques de la Rivière, dont Je nom reçoit la forme italienne della Riviera. Deux ouvriers seulement travaillaient sous les ordres de ce tapissier, l'un flamand, l'autre d'origine française. La plus ancienne mention de l'atelier dés Barberini remonte à 1635; elle sé rapporte à une Nativité, tissée d'or et de soie, destinée à la chapelle apostolique et qui coûta 9 écus l'aune. Jacques de la Rivière conserve la direction de l'entreprise jus-